La recyclerie créative, bien plus qu’une nouvelle tendance !
A travers cette petite interview, Florian Lafite nous présente un autre mode de consommation mis en avant par L’Atelier d’Eco Solidaire !
BeCarefood : Bonjour Florian, pour commencer, un petit mot sur vous peut-être ? Quel est votre statut au sein de l’Atelier d’Éco Solidaire ?
Florian Lafite : Bonjour ! Je suis chargé de mission pour l’association qui compte aujourd’hui 17 salariés. Je suis en CDI depuis 2013 et avant cela j’ai eu un master en Sciences économiques.
BC : En quelques mots, pouvez-vous me présenter L’Atelier d’Éco Solidaire ?
F.L : Oui, il s’agit d’une ressourcerie recyclerie créative, qui a plusieurs rôles. Notre première mission est de récupérer des objets pour les valoriser de manière créative et ensuite pouvoir les revendre. J’insiste sur la revalorisation créative. Nous avons au sein de l’association, toute une équipe composée d’ébénistes ou de couturières par exemple, qui retravaillent le meuble, l’objet ou le vêtement afin de leur donner une seconde vie.
BC : Comment l’association a-t-elle vu le jour ?
F.L : L’Atelier d’Éco Solidaire a été créée en 2010 par Fabrice et Nathalie Kaïd. Auparavant, ils s’intéressaient déjà beaucoup à la récupération d’objets puisqu’ils avaient un magazine de déco à faire soi-même. Et puis un jour ils ont vu un reportage sur les ressourceries recycleries et l’idée est partie de là.
Suite à cela, ils ont consulté la CUB pour savoir s’il y avait des attentes de la collectivité à ce niveau là et la collectivité a répondu positivement ! Aujourd’hui L’atelier d’éco Solidaire a un entrepôt situé entre Bacalan et Bassin à Flots et une boutique aux Aubiers.
BC : Quels sont les projets ou tout simplement les axes d’améliorations qui vous tiennent à cœur ?
F.L : Nous souhaitons ouvrir plus de recycleries de quartiers, c’est bien sûr le cœur de notre activité, mais au-delà de cet objectif nous voulons aussi pérenniser les postes créés au sein de l’association.
BC : Pour finir, si vous aviez un ou plusieurs messages à faire passer, quels seraient-t-ils ?
F.L : Le premier message que j’adresserai serait celui de notre démarche environnementale et sociale auprès des particuliers. Et puis, auprès des entreprises le message est un peu différent, je voudrais tout simplement leur montrer qu’une autre démarche est possible. Qu’ils peuvent par exemple meubler leurs bureaux avec des meubles recyclés au lieu de tout acheter neuf.
BC : Je vous remercie Florian Lafite pour cette petite interview, nous aurons le plaisir de vous retrouver le 9 Mars prochain à l’occasion de l’événement Be Carefood aux Halles de Bacalan !
F.L : Merci à vous !