Rencontre avec YOYO Bordeaux

Yoyo est un nouveau système de tri et de recyclage complémentaire du dispositif existant, collaboratif, citoyen, et généreux, qui aide les habitants à trier plus et mieux dans des endroits où les performances sont faibles. Leur principe est simple, combattre l’inaction des habitants en les récompensant et en assurant une traçabilité de la matière recyclée en circuit court et local. La start-up sera présente à notre évènement Be Carefood.

Pour vous présenter leur entreprise Emilie Jannière, la responsable de YOYO Bordeaux, répond à nos questions.

BeCarefood : Qui est à l’origine du projet, quel est son parcours ?

Emilie Jannière : Entrepreneur engagé, Eric Brac de La Perrière a créé Yoyo en 2016. La mission de cette start-up ? Augmenter le taux de recyclage du plastique dans les villes, en récompensant le geste de tri. Avec Yoyo, Eric veut mobiliser les entreprises, les collectivités et les citoyens autour d’un projet commun : le zéro déchet. Son poste de PDG d’Eco-Emballages (2009-2015) lui a permis d’acquérir une précieuse expertise dans l’économie circulaire et les partenariats public-privé.

La carrière d’Eric l’a mené à des positions clés dans des groupes médiatiques et des agences de conseil, en tant que PDG de The Link Factory (groupe Havas), PDG de Burson-Marsteller (groupe WPP) et président de Me & US (groupe M&C Saatchi). Diplômé de l’Institut des Hautes Etudes de Défense Nationale, Eric a été Officier de marine dans les commandos de la marine française, et a travaillé pour la Compagnie générale d’Aéronautique en Amérique du Sud.

Aujourd’hui, Eric place toutes son énergie dans les enjeux environnementaux avec Yoyo, la première plateforme collaborative visant à révolutionner la collecte des plastiques recyclables.

BC : Qu’est-ce qui vous a motivé à promouvoir des valeurs telles que l’ESS et le tri des déchets ?

EJ : Notre motivation première chez Yoyo est de répondre au constat environnemental alarmant de la pollution des plastiques. Le plastique est aujourd’hui le matériau que l’on consomme le plus et aussi celui que l’on recycle le moins, notamment dans les villes. Quand on sait que chaque seconde se sont 20 000 bouteilles plastiques produites dans le monde et que le taux de recyclage mondial des plastiques est uniquement de 7%, l’urgence a agir est primordiale. Chez Yoyo, nous souhaitons également remettre l’humain au coeur du geste de tri et de la ville durable. On parle souvent des smart cities et des villes de demain comme des villes ultra-connectées et technologiques, en oubliant l’humain. Notre projet porte l’ambition d’une ville de demain durable et citoyenne, avant tout humaine.

BC : Quels sont vos ambitions en matière d’améliorations pour votre entreprise ou en ce qui concerne ses bonnes pratiques environnementales ?

EJ : Notre ambition est de doubler les taux de recyclage des plastiques dans les villes avec tous les acteurs d’un territoire donné. La progression des performances de tri et de recyclage ne passera que par la mobilisation, dans un même temps, de tous les acteurs clés : citoyens, bailleurs, entreprises, acteurs publics, associations… Nous souhaitons donc améliorer la prise de conscience et la mobilisation de tous ces acteurs.

Retrouvez YOYO sur leur site internet YOYO France. Ou, suivez les sur Facebook.

Propos recueillis par Emma Colombet

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